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Bien chanter en 5 conseils

« Quand je chante en famille ou entre amis, les gens me disent que je chante mal ». Ou encore pire : « Je suis moi-même convaincu de mal chanter. » 5 points à améliorer pour changer ça. Continuer à lire

Déverrouiller la nuque et la mâchoire

La grande majorité d’entre nous cède aux mêmes défauts. Avant de se mettre à chanter, il faut penser à desserrer la mâchoire, l’imaginer la plus souple possible. De la même façon, le cou ne doit pas rester fixe. Pour laisser résonner au maximum les paroles que l’on va chanter, veiller à ne pas resserrer les dents avant la fin de chaque phrase musicale. Cela paraît évident, mais en pratique nous sommes beaucoup à faire cette erreur assez fatale…d’abord à cause d’un manque de souffle.

L’importance des prises d’air

Pour ne pas céder à un serrage de mâchoire en fin de phrase, mieux vaut avoir le souffle long. Pour cela, s’assurer que l’on effectue de réelles prises d’air entre les phrases. Il faut faire comme un instrumentiste à vent, c’est-à-dire vérifier que l’on ne chante pas en apnée. Ne jamais forcer la prise d’air, mais respirer profondément, en utilisant la respiration diaphragmatique (sans monter les épaules).

L’importance du phrasé

Ces bonnes prises d’air profondes vont permettre de réaliser un réel phrasé, et pas juste une succession de voyelles hachées. La respiration, puis le phrasé, vous permettront de chanter des phrases liées, «legato». Ils vous permettront aussi de maîtriser une palette de nuances (forte, piano, mezzo forte etc.). Il est important de noter sur sa partition les endroits où l’on choisit de respirer, puis de noter les phrasés que l’on repère. Cela permet de les visualiser et d’en prendre conscience, d’abord intellectuellement puis physiquement. L’endroit de ces respirations est le plus souvent guidé par: les silences déjà écrits dans la partition, le tempo que vous aurez choisi, et enfin par vos capacités et votre niveau. Parallèlement, c’est l’expressivité, l’interprétation, le sens du texte, qui vous feront choisir le bon phrasé, ceci avec l’aide de votre professeur de chant à domicile si nécessaire.

L’importance de l’élan

La conscience du phrasé permet de savoir où vos phrases musicales commencent et dans quelle direction elles vont. Le phrasé est accompagné d’une certaine prise d’élan. Oui, quand on chante on prend de l’élan ! C’est comme un sportif qui le fait avant un saut à la perche par exemple! Sans élan ni mouvement, on n’arrivera pas à atteindre les notes, ni à les placer correctement, ni à chanter de grands intervalles, ni à transmettre la musique. Il faut se lancer comme avant un saut pour prendre cet élan, tout en sollicitant la gestion du souffle, combinée à une certaine détente. De cette façon la voix se pose sur le souffle, elle surf littéralement dessus.

Brancher ses oreilles sur «on» 🙂

Mais appliquer tout ce qui a été dit précédemment ne suffira pas, si on n’a pas au préalablement ouvert grand ses oreilles ! Elles doivent à la fois être très attentives à l’instrument, la bande-son, ou les autres voix qui vous accompagnent, tout autant qu’à la justesse de votre propre voix. Vous devrez vous accorder et entrer en harmonie avec ce grand ensemble. L’entraînement de l’oreille est donc essentiel. En pratique, tout travail de l’oreille est bon à prendre. De façon basique, s’entraîner à repérer montées et descentes dans un morceau, à reproduire différentes mélodies et différents rythmes constitue déjà un travail très utile pour être capable de bien chanter.

 

Pour bien chanter, le sens de l’écoute, la gestion du souffle, l’anticipation des phrasés sera la clé. Bien vérifier aussi qu’on chante bien dans sa tessiture, point crucial ! Ensuite, il n’y a plus qu’à se faire plaisir.

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