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Pourquoi l’intelligence artificielle ne remplacera pas (encore) les musiciens ?

L’intelligence artificielle (IA) s’impose plus que jamais dans tous les secteurs. Dans l’éducation, on s’inquiète de la montée de ChatGPT, qui remplirait leurs copies à la place des étudiants. Les professionnels de la rédaction tremblent sous la menace d’être remplacés par des machines… Faut-il craindre que des compositeurs high tech supplantent les musiciens ? Continuer à lire

Générateur de musique IA : comment ça marche ?

Amper Music, AIVA, Soundful, MusicGen … la liste des générateurs de musique d’intelligence artificielle ne cesse de s’allonger.

Pour simplifier, le principe de l’intelligence artificielle dite générative est d’absorber des données, puis de construire une réponse à une requête (prompt) formulée par un humain.

Dans le cas des générateurs de musique, vous décrivez le style de morceau que vous voulez obtenir (exemple : « morceau de reggae classique avec un solo de guitare électronique »), l’IA fouille dans toutes les connaissances qu’elle a engrangées et vous propose des variantes. Exemples ici avec MusicGen, le dernier né de chez Meta.

Un outil de création musicale

Ces générateurs sont de nouveaux outils de création musicale. On peut en faire usage avec bénéfices comme aide à la composition ou encore pour gagner du temps sur des pièces qui n’ont pas vocation à perdurer, ni l’ambition d’être des chefs d’œuvre. Par exemple pour créer des soundtracks sur les réseaux sociaux.

L’IA peut aussi créer de nouveaux sons, impossibles à créer physiquement. Comme la musique électronique nous a ouvert un autre univers auditif, qui n’existaient pas alors en acoustique.

Dans les années 90, David Bowie utilisait déjà une aide numérique. Avec le logiciel Verbasizer, il écrivait des phrases, des mots, et laissait le programme les assembler de façon aléatoire. Il en obtenait un « kaléidoscope de sens, de sons » qui stimulait son imagination et qu’il utilisait avec toute sa créativité pour créer des morceaux.

Alors, les musiciens doivent t’ils craindre d’être remplacés ?

Non !

La guitare électrique n’a pas remplacé la guitare sèche. La musique électronique n’a pas supplanté l’acoustique. Elles sont venues s’ajouter à la multitude de possibilités qu’offre la musique.

Accueillir l’IA comme une source d’opportunités nous permettra d’élargir encore ce que nous pouvons proposer à nos oreilles avides. A nous de cultiver ce qui fait la force, la singularité de notre humanité : sens critique, émotions, culture !

La musique exprime, crée, véhicule ce que nous ressentons. L’IA – pour l’instant en tous cas – ne ressent pas. Les générateurs de musique IA recensent ce que nous, humains, avons déjà créé ou imité de la nature, et compilent ces données pour inventer des morceaux, voire des sons.

Autant dire que l’humain n’a pas suffisamment de place sur ses étagères cérébrales pour stocker tout ce que l’IA peut, elle, emmagasiner. Alors, si elle peut surfer toutes les bibliothèques virtuelles en quelques secondes, autant la laisser faire et consacrer notre temps à en faire l’analyse critique, à l’adapter à notre culture, à y injecter des émotions, etc. !

Plutôt que de craindre ces supers cerveaux numériques, que l’on pourrait croire imaginés par un maître de la science-fiction, laissons-les faire à notre place les tâches qui ne font pas appel à nos atouts humains.

Les vidéos et les conseils en ligne sont utiles mais rien ne remplace un professeur, surtout lorsque l’on bloque sur un passage par exemple, alors pensez à nos cours à domicile.

l'apprentissage de la musique intelligence artificielle
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