Felipe Monque, prof de piano, sax et flûtes chez ICM
Felipe, quelle est pour vous la particularité d’un cours à domicile ? D’abord, c’est un échange très personnel et privilégié avec les élèves. C’est quelque chose de réellement enrichissant pour nous, les professeurs. Nous sommes accueillis au sein de la famille, et c’est un atout pour l’épanouissement de l’élève d’être dans son cadre habituel. Et c’est aussi plus pratique et rassurant pour les parents ! Quand est née votre passion pour la musique ? De par mes origines vénézuéliennes, j’ai toujours été bercé par la musique. Aussi bien à la maison, où l’on jouait beaucoup de musique populaire, qu’à l’école où, depuis la maternelle, je chantais, dansais et jouais des instruments dans toutes les manifestations culturelles, et cela jusqu’à l’entrée au lycée. Ma mère nous faisait écouter la musique des grands compositeurs, BEETHOVEN, TCHAÏKOVSKI… J’avais surtout aimé Shéhérazade de RIMSKI-KORSAKOV ! Ensuite, à l’âge de 9 ans, j’ai commencé à étudier le piano, d’abord avec un professeur autrichien à Caracas, puis au conservatoire. Malgré certains événements difficiles, la musique ne m’a plus jamais quitté… Ecoutez la suite symphonique Shéhérazade de RIMSKI-KORSAKOV, composée en 1888 : Quelles sont vos influences musicales ? J’ai eu toutes sortes d’influences. D’abord populaires avec le … Continuer à lire
Felipe, quelle est pour vous la particularité d’un cours à domicile ?
D’abord, c’est un échange très personnel et privilégié avec les élèves. C’est quelque chose de réellement enrichissant pour nous, les professeurs. Nous sommes accueillis au sein de la famille, et c’est un atout pour l’épanouissement de l’élève d’être dans son cadre habituel. Et c’est aussi plus pratique et rassurant pour les parents !
Quand est née votre passion pour la musique ?
De par mes origines vénézuéliennes, j’ai toujours été bercé par la musique. Aussi bien à la maison, où l’on jouait beaucoup de musique populaire, qu’à l’école où, depuis la maternelle, je chantais, dansais et jouais des instruments dans toutes les manifestations culturelles, et cela jusqu’à l’entrée au lycée. Ma mère nous faisait écouter la musique des grands compositeurs, BEETHOVEN, TCHAÏKOVSKI… J’avais surtout aimé Shéhérazade de RIMSKI-KORSAKOV ! Ensuite, à l’âge de 9 ans, j’ai commencé à étudier le piano, d’abord avec un professeur autrichien à Caracas, puis au conservatoire. Malgré certains événements difficiles, la musique ne m’a plus jamais quitté…
Ecoutez la suite symphonique Shéhérazade de RIMSKI-KORSAKOV, composée en 1888 :
Quelles sont vos influences musicales ?
J’ai eu toutes sortes d’influences. D’abord populaires avec le folklore vénézuélien : mon premier instrument, le cuatro, est une sorte de petite guitare à quatre cordes, très répandue chez nous. Ensuite j’ai été imprégné de « musique classique » par les vinyles qu’on écoutait à la maison, et bien sûr les cours de piano au conservatoire. Plus tard, dans les années 1970, je me suis intéressé au jazz. J’ai composé la musique de plusieurs pièces de théâtre, dans un style fortement influencé par PROKOFIEV, mais aussi par John McLAUGHLIN, grand guitariste de jazz rock et son MAHAVISHNU ORCHESTRA. C’était l’époque de John COLTRANE, Miles DAVIS, WEATHER REPORT… Pour résumer, c’était un peu de la world music avant l’heure !
Racontez-nous une anecdote qui vous a marqué lors d’un cours à domicile…
Je retrouve avec grand plaisir chaque semaine tous mes élèves, mais j’ai une tendresse particulière pour une élève pianiste, qui un jour, au cours d’une leçon de piano, était complètement déconcentrée et dissipée. Préférant prendre cela avec humour, je lui ai proposé d’échanger nos rôles ! Devenue « le professeur », elle s’est alors montrée sévère et autoritaire, n’acceptant pas le moindre écart par rapport à la position des mains sur le clavier, ni faute de solfège… Retrouvant nos rôles respectifs un quart d’heure plus tard, elle a continué sa leçon, cette fois assagie et appliquée !
Parlez nous de votre actualité musicale…
Je serai le 17 mai avec le ALTER LATIN TRIO au restaurant El Camino, au 16, rue Guillaume Bertrand dans le 11e arrondissement de Paris.
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