Clara Schmidt, quelle est pour vous la particularité d’un cours à domicile ?

L’élève est dans son environnement habituel : il ou elle a donc le contrôle de l’espace. Pour les plus timides, c’est une appréhension en moins, et comme il s’agit d’un cours individuel, cela évite aussi la pression d’un groupe. Pour les plus « compétitifs », cela évite de se mesurer sans cesse aux autres, et de travailler intelligemment pour soi.

Une anecdote qui vous a marqué lors d’un cours de chant ?

– Bon. Tout d’abord on va parler respiration. Comment respirez-vous ?
– Eh bien, par le ventre.
– Ah bon ? Vous avez la bouche au niveau du ventre, vous ?

Quand est née votre passion pour la musique ?

D’après ma mère, lorsque j’avais deux ans : je chantais tout le temps ! Mais je crois que ce fut plutôt vers cinq ou six ans. J’étais fascinée par le violoncelle, je trouvais cet instrument si beau… J’ai toujours chanté, mais j’ai essayé plusieurs instruments, avant de finalement me consacrer à la voix, à l’adolescence.

Quelles sont vos influences musicales ?

Mes parents écoutaient les BEATLES, les BEE GEES, les ROLLING STONES et PINK FLOYD, mais aussi BRAHMS, VERDI, RACHMANINOV, MOZART… Cependant, j’ai par ailleurs un grand frère, qui m’a fait tomber dans la marmite du METAL et du JAZZ. Vous voyez, c’est plutôt varié !

Parlez-nous de votre actualité musicale.

Je serai sur scène du 10 au 30 mai 2013 au Théâtre du Soleil pour la création de Dogorians du compositeur Etienne PERRUCHON. C’est un très beau projet lyrique, dans une langue étrange, pour seize chanteurs, dix enfants, percussions, accordéon, contrebasse et piano, et ça raconte l’histoire et les traditions d’un peuple mystérieux.

Propos recueillis par Alexandra DUCLOS.