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Le bac musique 2018 s’annonce passionnant ! Après Marcus Miller en 2015 et Ibrahim Maalouf ou Rabih Abou-Khalil en 2016, le jazz moderne est de retour en 2018, avec l’un des thèmes les plus célèbres des années 1970 ! Toutefois, vous ferez aussi de belles découvertes en musique française moderne, grâce à Ravel et Tailleferre… Et surtout n’oubliez pas : CyberBac est là pour bien vous préparer au bac musique 2018 😉 Renseignements ici : ♬♬♬ 1) ZAWINUL (1932-2007) : Birdland (1977) Le groupe Weather Report (dont le nom signifie littéralement «bulletin météorologique») fut l’un des plus emblématiques de la vague du jazz rock — un style parfois appelé aussi jazz fusion, afin de souligner que ses influences pouvaient aller au-delà du jazz et du rock, avec notamment le funk. Birdland fut publié sur leur 7e album, Heavy Weather («temps lourd»), à l’apogée de leur créativité, et à l’époque où le groupe (dont la formation a beaucoup évolué au fil du temps) comprenait trois grandes figures du jazz moderne : le saxophoniste américain Wayne Shorter, le claviériste autrichien Joe Zawinul (ces deux derniers ayant fondé le groupe en 1971) et le bassiste électrique Jaco Pastorius. À SAVOIR : le titre … Continuer à lire Continuer à lire
Le bac musique 2018 s’annonce passionnant !
Après Marcus Miller en 2015 et Ibrahim Maalouf ou Rabih Abou-Khalil en 2016, le jazz moderne est de retour en 2018, avec l’un des thèmes les plus célèbres des années 1970 ! Toutefois, vous ferez aussi de belles découvertes en musique française moderne, grâce à Ravel et Tailleferre…
Et surtout n’oubliez pas : CyberBac est là pour bien vous préparer au bac musique 2018 😉
Renseignements ici : ♬♬♬
1) ZAWINUL (1932-2007) : Birdland (1977)
Le groupe Weather Report (dont le nom signifie littéralement «bulletin météorologique») fut l’un des plus emblématiques de la vague du jazz rock — un style parfois appelé aussi jazz fusion, afin de souligner que ses influences pouvaient aller au-delà du jazz et du rock, avec notamment le funk. Birdland fut publié sur leur 7e album, Heavy Weather («temps lourd»), à l’apogée de leur créativité, et à l’époque où le groupe (dont la formation a beaucoup évolué au fil du temps) comprenait trois grandes figures du jazz moderne : le saxophoniste américain Wayne Shorter, le claviériste autrichien Joe Zawinul (ces deux derniers ayant fondé le groupe en 1971) et le bassiste électrique Jaco Pastorius.
À SAVOIR : le titre choisi par Joe Zawinul pour son morceau fait référence à un célèbre club de jazz new-yorkais, dont le nom était lui-même un hommage à l’un des plus célèbres musiciens du XXe siècle, Charlie Parker. En effet, le génial saxophoniste était surnommé Bird (surnom qui a aussi donné son titre au film consacré par Clint Eastwood à Parker). Ainsi Zawinul rendait à la fois hommage au pionnier du style bebop des années 1940 et 50, et à un club où il avait beaucoup joué étant jeune — et dans lequel il avait de surcroît rencontré sa femme !
Rapidement devenu un véritable «tube» planétaire, le thème fut interprété ensuite par de nombreux autres groupes. Le programme du bac musique 2018 propose d’étudier trois de ces reprises, mais il sera bien sûr intéressant d’en chercher d’autres !
a) la version originale par WEATHER REPORT (1977)
b) la version de THE MANHATTAN TRANSFER (1979)
Le groupe vocal The Manhattan Transfer a enregistré une version chantée, sur des paroles écrites par Jon Hendricks. Cette version, publiée sur l’album Extensions, rencontra un si grand succès qu’elle devint «l’indicatif musical » du groupe !
c) la version de QUINCY JONES (1989)
Mondialement connu grâce à sa collaboration avec Michael Jackson sur les albums Off the Wall, Thriller et Bad, le jazzman et arrangeur Quincy Jones reprit lui aussi le thème à sa manière, sur son album Back on the Block.
La particularité de cette reprise est l’étonnant aréopage de stars qui y participèrent à l’invitation de Jones ! Aréopage qui de plus n’était pas une simple collection «pour épater la galerie», mais avait au contraire un sens : les trompettistes Miles Davis (grâce à qui les fondateurs de Weather Report s’étaient rencontrés) et Dizzy Gillespie (fameux partenaire de Bird en personne dans les années 1950), les célèbres chanteuses Ella Fitzgerald et Sarah Vaughan, et même Joe Zawinul, le compositeur du thème !
d) la version de l’ENSEMBLE HYPERION (2000)
Fondé en 1992, l’Ensemble Hyperion (1) s’est dès le départ spécialisé dans les tangos modernes d’Astor Piazzolla — ce qui nous ramène au bac musique 2006 ! Leur répertoire s’est depuis un peu diversifié, notamment sur l’album Minimal Movie qui comporte plusieurs musiques de films (John Williams, Ennio Morricone, Wim Mertens…) et un peu de jazz, comme le montre leur arrangement de Birdland.
(1) ATTENTION, il ne faut pas confondre cet ensemble avec l’autre Ensemble Hyperion fondé par Iancu Dumitrescu en 1976, et qui est spécialisé dans la musique d’avant-garde et spectrale, voire hyper-spectrale, selon leur propre terme.
2) RAVEL (1875-1937) : Concerto en ré (1931)
On ne le répètera jamais assez : Maurice Ravel, l’un des plus étonnants compositeurs français, n’a pas composé que le célébrissime Boléro ! Il nous a laissé au contraire de nombreuses merveilles, dont cet extraordinaire concerto, qui devait être hélas sa dernière œuvre achevée. En effet, atteint d’une maladie cérébrale, il ne put rien composer entre 1931 et sa mort en 1937… Triste fin dont notre sombre et angoissant concerto semble avoir quelques prémonitions.
Mais en quoi ce concerto est-il si extraordinaire ? Au-delà de son exceptionnelle beauté, il présente une particularité surprenante. Cette dernière vous sautera aux yeux lorsque vous regarderez la vidéo ci-dessus : il est écrit pour la main gauche seule…
Pour écouter notre version de référence, cliquez ici ♬♬♬
3) TAILLEFERRE (1892-1983) : 4 opéras de poche (1955)
Autre figure importante de la musique française du XXe siècle, mais beaucoup moins connue, Germaine Tailleferre fut une amie et une protégée de Ravel. Ce dernier prodigua à sa jeune consœur de nombreux conseils musicaux au cours des années 20.
Intitulé drôlement Du style galant au style méchant, le recueil au programme du bac musique 2018 comportait au départ, non pas quatre, mais cinq mini-opéras : le cinquième, Rouille à l’Arsenic, a été perdu. Composés pour la radio en 1955, ces petits chefs-d’œuvre d’humour musical ne sont pas vraiment représentatifs du style moderne de la compositrice, car il s’agit de pastiches ! Imitant et moquant tour à tour avec malice Rameau (La Fille d’opéra), Rossini (Le Bel Ambitieux), Offenbach (Monsieur Petitpois achète un château) et Gustave Charpentier (La pauvre Eugénie), ce sont de charmantes et facétieuses saynètes, sur des textes de Denise Centore — la nièce de Tailleferre.
Pour écouter la version originale de ces opéras, cliquez ici ♬♬♬
À SAVOIR : Ces quatre mini-opéras ont été adaptés à la scène par l’Opéra de Limoges en novembre 2014, mais astucieusement unifiés en un seul spectacle : L’Affaire Tailleferre. Sous la baguette de Christophe Rousset, et mis en scène par Marie-Ève Signeyrole, les quatre pièces se trouvent réunies comme différentes affaires traitées au sein d’un tribunal.
Il est recommandé d’acheter le DVD de ce spectacle en cliquant ici : ♬♬♬
Très intéressant aussi : assistez à une visite guidée du spectacle ! Cliquez ici : ♬♬♬
Un drôle de nom
Ces joyeuses parodies constituaient une petite revanche sur la vie pas toujours drôle de la musicienne : en 1955, elle venait en effet de divorcer. Et surtout, dans son enfance, c’est elle qui était la principale victime des moqueries.
Et pour cause : son véritable patronyme était… Taillefesse.
Pauvre Germaine ? Que nenni : elle se prénommait en réalité Marcelle !
Pourtant série anthologie propose une. Effectivement. Malgré tout morceaux anthologie célèbres. Donc. Ensuite anthologie . Cependant ou méconnus. Car. Mais tous styles. En effet.Pourtant série anthologie propose une. Effectivement. Malgré tout morceaux anthologie célèbres. Donc. Ensuite anthologie . Cependant ou méconnus. Car. Mais tous styles. En effet.
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