Album de la semaine : « Ultraviolence » de Lana Del Rey
Deux ans après son premier album “Born to die”, la chanteuse américaine revient avec un nouvel album. Les critiques lui avaient prédit une disparition aussi rapide que son ascension, mais Lana Del Rey prouve qu’elle est une véritable artiste capable de se renouveler. Continuer à lire
Deux ans après son premier album “Born to die”, la chanteuse américaine revient avec un nouvel album. Les critiques lui avaient prédit une disparition aussi rapide que son ascension, mais Lana Del Rey prouve qu’elle est une véritable artiste capable de se renouveler.
Si le spleen et la mélancolie sont toujours au rendez-vous, le hip-hop et le gangsta-jazz font place à la soul et au blues-rock : ce nouvel opus, produit avec la collaboration de Dan Auerbach des Black Keys, nous emporte avec des guitares saturées et des cordes orchestrales sur un rythme lent.
Les paroles racontent le cauchemar américain : la soif de gloire, la cupidité, la dépendance amoureuse… Lana Del Rey dit de cet album qu’il est si sombre qu’il en est inaudible. Mais jamais la noirceur n’a été aussi sensuellement chantée et planante à écouter.
On vous laisse apprécier Lana Del Rey, à la fois violente et fragile…