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Demandez le programme 2017 !

Le programme de l’option musique du baccalauréat 2017 s’annonce très passionnant et éclectique : classique bien sûr (avec Mozart) mais aussi de belles découvertes en musique française moderne avec Ravel et Tailleferre ! Continuer à lire

Le bac musique 2017 s’annonce passionnant !

Vous avez dit classique ? Ce style sera bien sûr présent au bac musique 2017 avec Mozart. Toutefois, vous ferez aussi de belles découvertes en musique française moderne, grâce à Ravel et Tailleferre

Et surtout n’oubliez pas : CyberBac est là pour bien vous préparer au bac musique 2017 😉 Renseignements ici : ♬♬♬

1) MOZART : Divertimento en ré (1772)

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) propulsa le style classique illustré avant lui par Joseph Haydn vers des sommets insurpassables. Après avoir été au programme des baccalauréats 2009 et 2010, le célébrissime compositeur sera de nouveau à l’honneur en 2017. Mais avec une différence de taille : l’âge du compositeur a tout bonnement été divisé par deux ! La pièce précédemment au programme de l’option musique était en effet l’un des plus grands chefs-d’œuvre du musicien autrichien, composé dans sa pleine maturité, à 32 ans : la célèbre Symphonie «Jupiter», contemporaine de la non moins célèbre Symphonie n°40 en sol mineur.

Visionnez un extrait de l’analyse CyberBac de la Jupiter ici : ♬♬♬

Les années lycée d’Amadeus

Eh oui : à l’inverse de la «Jupiter», le très espiègle Divertimento en ré majeur, au programme du bac en 2016 et 2017, est un morceau de jeunesse, écrit à 16 ans par un adolescent au talent exceptionnel. Cependant, cet «ado» avait déjà plus de dix ans de carrière musicale derrière lui ! 16 ans, c’est, en général, l’âge des élèves de première. Serait-ce un clin d’œil des inspecteurs généraux de l’Éducation nationale aux futurs candidats ? Mozart, à cet âge, n’allait pas au lycée, mais avait déjà composé, entre autres, une vingtaine de symphonies, 4 messes brèves et même 7 petits opéras ! Cependant, c’est à 17 ans que le génie de Mozart éclata vraiment, avec l’audacieuse et sublime Symphonie n°25…

Pour écouter cette dernière, cliquez ici ♬♬♬, et pour écouter le morceau au programme (Divertimento en ré majeur), cliquez là ! ♬♬♬

2) RAVEL : Concerto en ré (1931)

On ne le répètera jamais assez : Maurice Ravel, l’un des plus étonnants compositeurs français, n’a pas composé que le célébrissime Boléro ! Il nous a laissé au contraire de nombreuses merveilles, dont cet extraordinaire concerto, qui devait être hélas sa dernière œuvre achevée. En effet, atteint d’une maladie cérébrale, il ne put rien composer entre 1931 et sa mort en 1937… Triste fin dont notre sombre et angoissant concerto semble avoir quelques prémonitions.

Mais en quoi ce concerto est-il si extraordinaire ? Au-delà de son exceptionnelle beauté, il présente une particularité surprenante. Cette dernière vous sautera aux yeux lorsque vous regarderez la vidéo ci-dessus : il est écrit pour la main gauche seule…

Pour écouter notre version de référence, cliquez ici ♬♬♬

3) TAILLEFERRE : 4 opéras de poche (1955)

Autre figure importante de la musique française du XXe siècle, mais beaucoup moins connue, Germaine Tailleferre fut une amie et une protégée de Ravel. Ce dernier prodigua à sa jeune consœur de nombreux conseils musicaux au cours des années 20.

Intitulé drôlement Du style galant au style méchant, le recueil au programme du bac musique 2017 comportait au départ, non pas quatre, mais cinq mini-opéras : le cinquième, Rouille à l’Arsenic, a été perdu. Composés pour la radio en 1955, ces petits chefs-d’œuvre d’humour musical ne sont pas vraiment représentatifs du style moderne de la compositrice, car il s’agit de pastiches ! Imitant et moquant tour à tour avec malice Rameau (La Fille d’opéra), Rossini (Le Bel Ambitieux), Offenbach (Monsieur Petitpois achète un château) et Gustave Charpentier (La pauvre Eugénie), ce sont de charmantes et facétieuses saynètes, sur des textes de Denise Centore — la nièce de Tailleferre.

Un drôle de nom

Ces joyeuses parodies constituaient une petite revanche sur la vie pas toujours drôle de la musicienne : en 1955, elle venait en effet de divorcer. Et surtout, dans son enfance, c’est elle qui était la principale victime des moqueries. Et pour cause : son véritable patronyme était… Taillefesse.

Pauvre Germaine ? Que nenni : elle s’appelait en réalité Marcelle !

Pour écouter la version originale de ces opéras, cliquez ici ♬♬♬

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