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Comparaison : du baroque au jazz

Accédez à toutes les comparaisons musicales autour du programme 2015 du bac en vous inscrivant aux stages ICM CyberBac ! Voici un exemple en accès libre. La musique baroque a souvent inspiré les musiciens de jazz, notamment parce que la technique de la basse obstinée, fréquente dans le baroque, est quasi omniprésente dans le jazz. Lors du festival de Marciac en 2010, la jeune pianiste Hiromi UEHARA, élève d’Ahmad JAMAL, interpréta ainsi de brillantes variations improvisées sur le fameux Canon attribué à PACHELBEL (1653-1706), dans le style survolté, joyeux et inventif qui la caractérise : Comparez avec la version originale baroque en cliquant ici. En réalité, Hiromi délaisse assez rapidement le canon proprement dit (joué par les violons dans la version originale), et se concentre avant tout sur la basse obstinée sur laquelle PACHELBEL construisit tout son morceau, qu’elle répète “en boucle” à la main gauche, tandis que sa main droite lui superpose des variations mélodiques de plus en plus virtuoses. Ce faisant, elle rejoint d’une certaine manière ce que le violoniste CORELLI réalisait dans sa Sonate Op. 5 n°12 “Follia” (au programme de l’option musique du bac 2014), ou ce que BACH magnifia dans sa célèbre Passacaille : l’équilibre parfait entre la répétition rassurante (la basse obstinée) et l’invention … Continuer à lire

Accédez à toutes les comparaisons musicales autour du programme 2015 du bac en vous inscrivant aux stages ICM CyberBac !

Voici un exemple en accès libre.

La musique baroque a souvent inspiré les musiciens de jazz, notamment parce que la technique de la basse obstinée, fréquente dans le baroque, est quasi omniprésente dans le jazz.

Lors du festival de Marciac en 2010, la jeune pianiste Hiromi UEHARA, élève d’Ahmad JAMAL, interpréta ainsi de brillantes variations improvisées sur le fameux Canon attribué à PACHELBEL (1653-1706), dans le style survolté, joyeux et inventif qui la caractérise :

Comparez avec la version originale baroque en cliquant ici.

En réalité, Hiromi délaisse assez rapidement le canon proprement dit (joué par les violons dans la version originale), et se concentre avant tout sur la basse obstinée sur laquelle PACHELBEL construisit tout son morceau, qu’elle répète “en boucle” à la main gauche, tandis que sa main droite lui superpose des variations mélodiques de plus en plus virtuoses.

Ce faisant, elle rejoint d’une certaine manière ce que le violoniste CORELLI réalisait dans sa Sonate Op. 5 n°12 “Follia” (au programme de l’option musique du bac 2014), ou ce que BACH magnifia dans sa célèbre Passacaille : l’équilibre parfait entre la répétition rassurante (la basse obstinée) et l’invention constamment renouvelée des variations.

La Gavotte variée de RAMEAU (au programme de l’option musique du bac 2016) est elle aussi construite sur ce principe ! En effet, chacun des six «doubles» reprend et ornemente de manière différente le canevas de la gavotte initiale :

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